Vous connaissez désormais mon ressenti par rapport à cette journée inévitable en début de semaine !
Sans surprise, donc, j’ai la tête enfarinée… je suis arrivée à 11h00, pas coiffée avec un look de cocote minute…. et un prétexte de retard super bidon : « J’étais à la formation au 10ème sur la nouvelle procédure de réservation de déplacements ». Toujours mieux que mon inondation de dernière minute (juillet 2008), que le décès de mon cousin (qui a succombé une dizaine de fois en l’espace de 2 ans), que la crevaison malvenue de mon pneu sur la route du bureau (je n’ai ni voiture, ni permis… ni pneu)… et j’en passe et des brioches.
Bref.
L’air de rien, ce lundi bien pourri vaut amplement le week-end fabuleux qui vient de s’écouler.
Il faut le savoir, j’ai d’autres passions que mes pieds et des oreilles assez gourmandes.
Je suis férue des chatouilles de tympans et il se trouve que ce samedi, avait lieu la We love Fantasy à la cité de la mode et du design.
– la musique : assez décevante
– tout le reste plutôt fantasmagorique : le lieu fabuleux, le toit « effet Cannes » avec son tapis rouge, la légère brise, et puis Minou, Gilou, Fannie, Bertrand, Sarah, Hanta… Petit clin d’œil à vous tous, mes amis bien aimés.
N’empêche, j’avais préparé pour l’occasion mes plus belles plumes, prête à m’envoler aux sons des tididididididi de Ben, Ellen, et Seth.
Bon courage à tous pour cette semaine
(Note pour plus tard : racheter de la citrate de bétaïne…!)
Notre première fois, c’était il y a deux ans.
Tout s’est fait par le net. Un soir, seule à la maison. Love at first sight: bim ! J’ai craqué…
Et qu’on ne me lance pas la première pierre.
Je ne suis pas la seule, on a toutes en nous un côté un peu right here, right now, « déchire moi mon déshabillé » (attention référence, celle qui connaît gagne un panier garnit)
Bon je sais, ce n’est pas franchement romantique… et vraiment contre mes principes.
Tout sauf Internet, quoi.
Et pourtant…
Il est de toutes les occasions. Aujourd’hui loin de la nonchalance du trio infernal des w, vous pensez bien !
Que je sois triste ou gaie, stricte ou délurée… entre nous, ça match à chaque fois. Il est toujours l’homme de la situation.
Bref.
Mon ou plutôt mes Gaspard Yurkievich à moi.
8cm ½ de talon, d’une classe et d’un chic fous.
Mi-cuir / mi-daim.
Tout doré du dessous.
Et un clap-clap des plus jouissif sur le bitume.
Ma (jolie) Mouthe, de son petit nom, londonienne d’adoption, est venue me rendre visite à Paris !
Ce fut merveilleux et grandement délicieux (brunch en terrasse du Point Ephémère – glace à la pistache – glace à la mangue – glace au spéculos – apéro et promenades le long du canal Saint Martin – jap de circonstance – c’est une institution – et j’en passe…)
Nous avons donc arpenté la ville sous un grand beau soleil.
Et bien évidemment, qui a encore fait des siennes ?
Je vous le donne dans le mille, toujours la même : ma carte bancaire – chez Antoine et Lili. Après une longue visite du quartier de Pigalle et de son Moulin Rouge, je pense qu’en les voyant, elles se sont montrées à moi comme une évidence.
Le temps d’un instant, me voici donc dans la peau de Céleste Mogador, l’investigatrice du Cancan. Et oui ! A partir de ce jour, quand l’envie de cette danse endiablée me prendra (?!!), elles seront ma malicieuse excuse pour agiter ma jupe à frou-frou avant d’atterrir devant les yeux ébahis de mon public en furie en grand écart sauté en poussant le petit cri strident de circonstance : « Hihihihihihya » !