Cinquième jour de la semaine, celui des fleurs du bonheur, de la danse de la joie avec ses promesses d’oisiveté car veille de grasse matinée !
Oh ! Vendredi, mon bon mon petit, avance jusqu’à l’heure cruciale de 18h, que j’enjambe la clôture pour me rouler en boule sous ma couette douillette.
C’est non sans doute la confection de ces petits bijoux qui m’épuisa cette semaine !
(En vrai, c’est vraiment très simple à réaliser, une pince, un peu de temps devant soit et le tour est joué)…
Attention Mesdames et Messieurs, voici mes accessoires alliés des prochains mois !
Il y a des images et des souvenirs qui nous reviennent, ceux que la mémoire conserve incontestablement et auxquels on repense donc parfois, voire même souvent.
En ce qui me concerne, c’est elle qui m’y ramène, lorsque nous tombons toutes les deux nez à nez dans un coin de mon armoire: ma jolie robe Maje.
Celle d’un dimanche atrocement froid et sec d’hiver, offerte amoureusement lors d’une balade dans le quartier du Marais parisien.
Un doux et long baiser échangé, avant le retour à la maison, blottie comme une imbécile amoureuse sur la place arrière d’une vieille Vespa rouge.
Elle est un peu (carrément) trop petite, mais je la garde malgré tout… Vestige d’un amour précieux, d’une vie qui semble désormais bien lointaine.
Quant à toi, amoureux timide de mes souvenirs, je te range bien précautionneusement, à ta place, dans le tiroir de mes amours d’antan.